L’Europe est sous les feux de la rampe pour sa politique d’élimination progressive des moteurs en 2035, mais les ventes de BEV ne progressent pas aussi vite que prévu et une révision de la politique est inévitable. Certains équipementiers pourraient même ne pas atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de CO2 pour 2025, et le montant total des amendes pourrait atteindre 20 milliards d’euros.

L’orientation future du développement des groupes motopropulseurs a également été discutée lors du colloque d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne, au début du mois d’octobre 2024. Les équipementiers européens continuent d’adhérer à la voie du BEV, mais redoublent également d’efforts dans les domaines de l’eFuel, des biocarburants et de l’hydrogène. Bien qu’ils ne poursuivent pas activement une stratégie multi-passages comme les équipementiers japonais, ils sont contraints de le faire face à la faiblesse des ventes de BEV.

À Aix-la-Chapelle, le développement des véhicules utilitaires légers et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’industrie automobile ont également fait l’objet de discussions.